Geordin Requiem Clancy -- fini

Quand on est plus jeune, on rêve au Prince Charmant et a tout ce qui va avec et comme toutes les jeunes filles je ne suis pas passer au travers. Il faut dire qu’à la maison, mes parents me donnait envie de croire que l’amour était une chose fantastique et qui me rendrait encore plus heureuse si possible. Ce que l’on peut-être naïf à cet âge, on peu nous faire croire tout et n’importe quoi. Ma famille est plutôt traditionnelle, mes parents se sont mariés quand ils avaient tout juste vingt ans et on rapidement mit en route un enfant, avant d’en faire un autre et encore. Ainsi de suite, nous sommes passer d’une à quatre filles en l’espace de même pas cinq ans. Mais je pense que le grand malheur de mon père a été de ne pas avoir le fils dont il rêvait très certainement. J’avais parfois l’impression d’être dans une sorte de remake de “La petite maison dans la prairie”, sauf que nous avions une maison plutôt jolie et mon père des revenues plus qu’important. Nous ne manquions de rien et encore moins de l’amour de nos parents. Donc depuis mon plus jeune âge, je me suis mise à rêver d’une relation comme la leur tout en n’imaginant pas tout ce qu’une relation entre un homme et un femme pouvait engendrer. J’en ai réellement pris conscience quand ma soeur aînée est rentrée un jour, son premier petit-ami venait de rompre avec elle et la voir pleurer m’avait fait comprendre que tout n’était pas magnifique.

Je venais d’avoir quatorze ans et avait pris la décision de me méfier de la gent masculine.

Ça, c’était avant que je ne croise son chemin et que j’ai la sensation que mon coeur batte réellement pour la première fois. Je l’avais déjà vu avant, mais peut-être que je n’avais pas réellement pris le temps de le regarder et à partir de ce moment-là, je ne pouvais plus détacher mon regard de lui. D’après les dires, ce n’était pas le plus gentil garçon de notre ville, mais il avait un petit quelque chose qui m’avait tout de suite attirer. Ce qui m’avait le plus surpris, c’est qu’il me remarque lui aussi. Je n’était pas la plus jolie de la ville, loin de là, mais c’est vrai que j’avais un certains charme avec mes cheveux bruns et mes yeux marrons. Il y avait aussi le fait que j’avais deux ans de moins que lui et qu’il pouvait sûrement avoir toutes les filles qu’il voulait sans aucun problème. Quand il m’a adresser la parole pour la première fois, je suis devenue aussi rouge qu’une pivoine et j’ai même bégayer ce qui j’ai cru, le ferais fuir comme un lapin. Mais non, il est rester et nous avons parler pendant près de deux heures de tout ce qui nous venait à l’esprit et quand je suis partie, je n’avais envie que d’une seule chose. Le revoir. C’est lui qui est revenu me voir et j’avais été plus que surprise quand j’ai vu qu’il m’attendait à la sortie du collège. Mes amies avaient glousser avant de partir tout en lui jetant un regard dont je me serais bien passer, s’il était là, ce n’était pas pour elles. Je ne savais pas réellement ce que le mot amour pouvait réellement dire à cette époque, mais la jalousie oui, ce qui n’était pas obligatoirement une bonne chose pour les autres.

Ce n'est pourtant que quand j'ai eu seize ans, que les choses ont changer entre nous.

Je me rappellerais toujours notre premier baiser, qui était aussi le tout premier pour moi. J’avais été mal à l’aise au début, quand je le lui ai avouer, mais il m’a tout de suite mis en confiance et je ne l’ai jamais regretter. Mes parents n’avaient pas vraiment été heureux d’apprendre qu’il était devenu mon petit-ami, il fallait bien avouer que sa réputation n’était plus réellement à faire. Il avait un peu l’étiquette du mauvais garçon, de celui qui adorait faire des blagues et qui ne pensait à rien de sérieux. Mais cela ne me rebutait pas, c’était même tout le contraire et rapidement mes sentiments sont devenus plus fort avant de laisser place à ce que l’on appelle de l’amour. Je doit avouer que cela m’a fait un peu peur, surtout car je savais pas s’il ressentait la même chose pour moi et parce qu’il avait plus d’expérience dans ce domaine. Moi, j’avais l’impression d’entrer dans un nouveau monde terrifiant, mais tout aussi attirant. Quelque chose de fort nous reliait et je commençais à rêver d’une vie en sa compagnie où tout irais bien, où nous serions tout simplement heureux. Le bonheur était là et je n'allais pas le laisser s'échapper comme cela. Bien entendu, il y avait des disputes entre nous, mais nous arrivions toujours à les surpasser à la grande surprise des gens de notre entourage. Je ne voyais plus ma vie sans lui, j’était devenue dépendante. Cela avait inquiétée ma soeur aînée, qui trouvait que cette addiction finirais par me faire du mal, j’avais simplement rit en lui disant que la jalousie était un vilain défaut.

J’aurais du l’écouter, car quelques mois plus tard, à dix-neuf ans il a tout simplement briser mon coeur.

Je m’étais rendu chez lui un matin avec une drôle d’impression. La veille, il n’avait pas arrêter de me dire combien il m’aimait et que j’était la plus belle chose qui lui était arriver dans sa vie. J’avais été heureuse de l’entendre me faire de telles déclarations, mais une fois qu’il avait quitter les murs de ma chambre, mon coeur s’était serrer. Cette drôle de sensation à durer jusqu’à ce que sa mère m’annonce qu’il avait pris quelques affaires et qu’il avait quitter la maison sans même leur dire un mot. Sur le coup je n’avais rien dit, j’était partie laissant la pauvre femme au pas de la porte. Pendant les jours qui ont suivi, j’ai été un véritable zombie et cela jusqu’à ce que j’apprenne une nouvelle à laquelle je ne m’attendais pas. J’attendais un enfant, notre enfant. Bien entendu, comme dans toute bonne famille, j’ai eu le droit aux remontrances de mes parents avant qu’ils me disent que j’aurais leur soutien quel que soit mon choix. J’ai décidée de prendre mes responsabilités et je suis aujourd’hui la maman d’une magnifique petite fille que j’ai prénommée Guillian Lisbeth Clancy. C’est ma plus grande réussite. La seule chose que j'aurais voulu en plus, c'est qu'il soit là pour la voir grandir et être fière d'elle. Mais comme le dit si bien ma grand-mère, on ne peux pas tout avoir dans la vie et cela même si on veux y croire.