clayton hawkins ♠ [ 100% ]

CLAYTON HAWKINS.

Date et lieu de naissance 10 mai 1983. Ici-même, Bridgeport.
Âge 26 ans.
Caractère Qui suis-je ? Certains diront que je suis prétentieux et mystérieux, que j’installe de la distance entre moi et les autres parce que soi-disant j’ai une fierté sur-développée… ce qui dans un sens n’est pas faux. J’ai ma fierté comme tout le monde, certes un peu trop omniprésente. N’allez pas croire que j’aime rabaisser les autres pour le plaisir de me hausser, je n’en ai pas besoin. Par contre, je manipule quelques crédules comme bon me semble, histoire de soutirer une quelconque utilité. Ne me demandez pas pourquoi je suis ainsi, je n’ai aucune raison de vous le dire. Je vous laisse croire ce que vous voulez sur moi, je m’en moque totalement. Faites de moi un manipulateur, vous aurez raison. Faites de moi une personne insondable et distante, vous aurez encore raison car vous n’estimez que sur l’apparence. Mais prenez le temps de lire ces quelques phrases sur moi, peut-être qu’après vous ne verrez plus comme ce petit prétentieux et que vous comprendrez que je suis bien pire… car en prime de me comporter comme quelqu’un de sournois, je peux me montrer très belliqueux. Je suis rancunier comme pas deux. Je n'oublie pas. Je ne pardonne pas aussi facilement, pour ne pas dire pas du tout. Plantez-moi un couteau dans le dos, je me ferai un plaisir de vous le rendre avec un peu plus de détermination. Quand on me cherche, on termine par me trouver. Je ne suis pas gentil, loin de là. Je suis une mauvaise fréquentation. Je n'aime pas trop obéir, cela est assez clair, non ? Je ne supporte pas les ordres, surtout si j'estime que ceux-ci sont inutiles. Je n'écoute que moi-même. En ce qui concerne mes relations amoureuses, je ne suis qu'une fois tombé amoureux… une mésaventure, n'en parlons plus. Je peux me montrer poli envers une demoiselle mais dans l'unique idée la de séduire pour mieux la conquérir. Une chose positive émane de moi… une seule ? Non, mais patience. Je surprends par ma culture, qui s'avère élevée pour ne pas dire très bonne. Je peux donc entretenir une conversation dans le domaine historique comme dans celui de la musique. Je ne suis pas incollable mais essayez de me défier pour voir… en plus j’adore les ultimatums. Très ambitieux, je ne suis pas de ceux qui abandonne au premier échec, ni au deuxième d’ailleurs. Je ne lâche pas prise. Ce qui s’échappe aussi de ma personnalité n’est autre que mon charisme, ce don qui me rend unique. Je suis quasiment irrésistible, presque aucune fille ne résiste au ton de ma voix suave. Mon regard les envoûte tout en les déstabilisant quelque peu. Je profite de mon physique plus que satisfaisant. J’en use peut-être un peu trop, mais quelle importance.
Histoire Je n'ai pas connu mon père, ma mère m'a élevé toute seule. Je l'ai vu rentrer tard le soir ou plutôt tôt le matin. Je n'avais que neuf ans quand j'ai compris ce qu'elle faisait pour me nourrir. Un an plus tard, elle donna une seconde fois naissance. Une fille. Le père de ma sœur s'avère être un client de ma mère. Mais lequel ? À seize ans, je suis rentrer dans la délinquance pour aider ma mère, pour lui donner une chance d'arrêter son boulot. Mais j'ai échoué car deux années plus tard, la police m'arrêta. Me verrouilla en prison. L'un de mes amis osa me trahir. J'en suis sorti quatre ans après. La même époque je suis tombé amoureux d'une fille qui me brisa le cœur. Je recroisai mon ancien ami qui trouva un moyen pour me remettre derrière les barreaux. 2009. Je suis de nouveau libre mais pour combien de temps ? Ma mère ne tapine plus. Un homme riche l'a épousé durant mon séjour en prison. Je ne l'apprécie que trop peu. Il ne m'aspire pas confiance, mais je suis mal placé pour parler de confiance.

IT'S MY LIFE.

2005. CHEZ CLAYTON, BRIDGEPORT. APRÈS-MIDI.

« Tu t’es servie de moi pour en oublier un autre ! Et tu crois qu’on va rester amis ? Alors que tu retournes dans ses bras ? Arrêtes ! Je ne veux plus te voir. » J’étais blessé… une plaie s’était formée au niveau de mon cœur. J’étais tombé amoureux pour la première et dernière fois. Elle s’était servie de moi pour oublier son ex, pour oublier qu’il l’avait humilié en la trompant avec une autre. Je ne voulais plus la voir. Mon cœur se referma…
« Clay’ pardonnes moi. » Elle plaisantait ou quoi ? Je ne voulais pas la pardonner. Elle laissa couler quelques larmes, ce qui ne me toucha pas. J’étais trop énervé contre elle pour la prendre dans mes bras et la consoler. Je restais là devant elle, sans dire le moindre mot. Elle se rapprocha de moi comme pour me faire une accolade. Je reculai d'un pas rapide.
« Va-t-en. » Je la repoussai presque violemment mais il m'était impossible de lui faire du mal. Elle s'empressa de sortir de ma chambre, tout en pleurant et marmonnant une dernière phrase.
« Je t'ai quand même aimé. » Elle se foutait de moi ou quoi ? Je m'en fichais. Elle allait retourner dans les bras de son ex en osant me dire une telle chose. Je fermai la porte derrière elle, sans enrichir notre conversation. Je m'installai sur mon lit. Je l'aimais encore… j'allais la détester.

2007. UN BAR, BRIDGEPORT. DÉBUT DE SOIRÉE.

« Hé Hawkins ! J’ai vu ta mère hier soir. Tu veux savoir où ? » Une voix familière brisa le silence autour de moi. Je lâchai mon verre de bière alors que mes sourcils se froncèrent. Que faisait-il ici ? Je le détestais. Il était l’un de mes amis mais ce n’était qu’un traitre. Qu’un lâche. Je ne souhaitais qu’une seule chose, lui rendre la monnaie de sa pièce, mais malheureusement je ne pouvais rien faire. Je serrais ma main alors que la sienne se posa brusquement sur le comptoir. Il commanda une bière tout en me prenant de haut. Je ne supportais pas la situation actuelle. Je bouillonnais intérieurement mais je devais rester calme…
« J’te conseil de te taire, Parker ! » Je lui donnai un conseil. Qu’il ne suivra pas… mais au moins je l’avais prévenu. Plus je le regardais plus j’avais envie de vomir. Il me dégoutait, sa trahison me dégoutait. Je l’avais considéré comme un frère. Je l’avais accueilli chez moi alors que ses parents s’étaient disputés avec lui. Il a fouiné dans mes histoires et il a terminé par me balancer aux condés. Je ne faisais rien de mal. J’aidais ma famille. Je voulais leur offrir une vie meilleure. Ne plus voir ma mère aller au tapin pour nous nourrir ma sœur et moi. Je m’étais initié au monde de la recèle. J’ai sombré dans la délinquance.
« Sur le trottoir avec l’une de ses potes. » Je me levai d‘un bond. Mes yeux le fusillèrent. Mon esprit me contredisait. Je me retenais de lui coller une droite. Il consomma sa bière comme si de rien n’était. Je ne pouvais rien faire, au risque de retourner en prison. Car il porterait plainte. Je le connaissais. Je ne voulais pas revoir ma mère au parloir. Mais je ne voulais plus entendre ce bâtard parler d’elle. Je pouvais très bien partir et le laisser là. Ne rien lui faire. Néanmoins, mes pieds restaient enracinés. Impossible d’avancer. J’allais le démonter.
« Ouvres encore une fois ta bouche et… » J’étais bien trop sympathique sur ce coup-là. Je lui laissais encore une chance. J'aimerai tellement l'encastrer dans le mur derrière lui. Lui dire ses quatre vérités avec les mains. Il me provoquait. Il me défait. Il me testait. Il allait morfler. Une petite voix me disait de ne pas le faire, une autre me disait de lui décoller la mâchoire. Contre toute attente, la première me resta l'idée la plus vertueuse. Mais je n'étais pas réputé pour ma vertu.
« Et quoi ? Tu ne me fais pas peur. Par contre toi, tu devrais te méfier de la case prison. » Je lui adressai un sourire, pas bien rassurant pour ne pas dire inquiétant. Il parla une fois de trop. Je le plaquai contre le mur de derrière. Le serveur du bar me capta de suite. Il m'interpela mais sans succès. J'allais lui donner un aller-simple pour l'hôpital. J'allais aussi m'en donner un pour la prison. Car ce lâche ne vendra une seconde fois… une semaine plus tard, la police frappait chez moi.

ONLY YOU.

Pseudo C.
Âge 20 ans.