Desire in Bridgeport
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 and God created woman... such a bitch ! ; ELLIOT

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Clyde Brighton

Clyde Brighton


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MessageSujet: and God created woman... such a bitch ! ; ELLIOT   and God created woman... such a bitch ! ; ELLIOT EmptyJeu 3 Déc - 23:08

      And God created woman… such a bitch !
Tirant sur le bras de son meilleur ami, Clyde restait handicapé dans sa manœuvre par le fait qu’il ne cessait jamais de rire. « Arrête de faire ton clochard, lève-toi ! » N’en démordant pas, et conservant son petit sourire aussi vicieux que malicieux au coin des lèvres, Klaus continua à gratter sur les cordes de sa guitare, l’accordant exactement comme s’ils ne se trouvaient pas le moins du monde en plein milieu du hall du vaste centre commercial, sous les regards des clients leur jetant des regards tantôt intrigués, tantôt indignés. Et c’était exactement ce que Klaus cherchait par ce fait, lui qui ne vivait jamais que pour bousculer la mentalité des classes moyennes et supérieures, de cette société même qui l’avait, toute sa vie, rejeté. Le jeune Brighton, lui, prenait cette attitude avec philosophie, bien conscient que son meilleur ami n’avait rien d’un petit anarchiste blessé par la vie qui, à la moindre occasion, faisait sa petite crise de rebelle pré pubère ; chez Klaus, tout ceci était une véritable raison de vivre, un caractère, une personnalité, et c’était même un combat admirable. « Tas vraiment honte de rien. » Clyde avait reconnu cela en même temps qu’il avait abdiqué. Sans même quitter sa guitare des yeux, Klaus approuva d’un hochement de tête adjoint à un sourire.

« Tu te rappelles de cette fois où je m’étais assis sur le trottoir devant le Starbucks pour mendier ? » Haussant les sourcils, Clyde laissa une seconde, puis une autre, passée avant de répondre. « C’est pas la fois où le gérant, pas très américain, est venu te demander dans un anglais approximatif d’arrêter de faire le trottoir ? » Rapidement, Klaus se mit à rire, bientôt suivi par Clyde. C’est ainsi que, pendant un bon moment, tous deux firent abstraction des oreilles se prêtant à leur conversation tout sauf véritablement intimiste. Des deux, ce n’était pas forcément Klaus qui éprouvait la moindre honte ; peut être avait-il trop influencé le jeune Brighton au final. « C’est ça que je n’ai jamais fait. » Levant les yeux vers un Clyde qui l’interrogeait du regard, il continua. « Mettre des talons hauts pour pouvoir faire le trottoir dans le caniveau. » Secouant la tête et réprimant un sourire, Clyde l’invectiva de ne plus parler de la sorte en croisant le regard d’un client visiblement très bien placé sur l’échelle sociale. Klaus, comme d’habitude, se contenta d’hausser les épaules.

En même temps qu’il suivit l’homme en question des yeux, son regard s’arrêta un moment sur la vitrine d’une boutique qui, plus qu’affichant divers vêtements de grands créateurs, laissait poindre l’image pour le moins distincte d’un visage lui étant plus que familier. « Elliot. » Plissant les yeux, il fût cependant interrompu par Klaus. « Quoi ? » S’étant depuis relevé, il vint regarder par-dessus l’épaule de Clyde, trouvant aisément à son tour l’objet de toutes ses observations. L’air de rien, le photographe reprit : « Tu sais qui c’est ? » Nul n’aurait pu savoir s’il mentait suffisamment bien pour tromper son meilleur ami, mais, s’il faisait semblant de le croire, Klaus méritait véritablement un oscar. « Elle est trop bien pour toi, Brighton… quoi qu’elle poserait sans doute nue pour presque rien. » Clyde se réserva au silence, pour n’en faire dire que davantage à son ami, qui n’y manqua pas longtemps. « C’est Elliot Edenfield et, comme tu vois, elle porte bien le nom d’Eden. Je sais que c’est l’héritière d’un actionnaire de l’immobilier très bien vu à Bridgeport, puisqu’il vient de faire bâtir des logements sociaux à trois rues de chez moi. La rumeur veut qu’elle soit plutôt facile. Une autre veut qu’elle se vende carrément. Mais c’est à toi de savoir ça, mec, c’est pas moi qui suis né dans les beaux quartiers et qui fréquente ce genre de filles. » Le bousculant à l’épaule avant de s’éloigner, Klaus eut un rire amical qui finit de convaincre Clyde qu’il n’avait rien vu à son ignorance simulée. En revanche, il préférait largement que son meilleur ami ignore dans quel donjon il était allé s’enfermer.

Parce qu’il connaissait bien Elliot, comme un ami autant que comme un amant. En tous les cas, leur relation était bel et bien fondée sur la forte influence de l’instinct, des hormones et du manque. Clyde n’avait jamais vraiment vérifié si elle était bien l’escort-girl que certains prétendaient, tout bonnement parce qu’il ne tenait pas à savoir. Elle était simplement la fille de la luxure, une diablesse au corps divin, à en damner les saints, une femme aux pratiques malsaines, aussi délicieuse que terrifiante. Pour tout dire, Clyde ne savait pas ce qu’il faisait avec elle… en dehors de, peut être, exorciser ses propres démons.

Sursautant lorsque Klaus posa de nouveau sa main sur son épaule, Clyde se rendit finalement compte avec quelle intensité il n’avait fini de dévisager Elliot. Son meilleur ami fronça un moment les sourcils avant de balayer cette réaction d’un revers de la main. Au lieu d’insister, il lui désigna son téléphone portable. « Bonnie vient de m’appeler, elle aimerait qu’on aille prendre un verre. » Un moment, Clyde ne sembla pas le moins du monde comprendre la simplicité enfantine de cette phrase. « Clyde ? » Sous l’insistance de Klaus, il finit pourtant par réagir. « Hm.. tu n’as qu’à y aller, toi. J’ai deux trois choses à faire… » Le regard que lui lança son meilleur ami sous-entendait clairement qu’il ne voyait pas ce qu’il avait de mieux à faire que d’aller prendre un verre avec sa sœur. « Y a deux trois jeans que je dois remplacer. Je vais en profiter. » Commençant à tourner les talons, Klaus le retint par le bras. « On ne t’a jamais dit que tu mentais très mal ? » Un moment, le jeune Brighton eut volontiers envie de lui parler d’Elliot, mais il fût encore devancé. « Je ne sais pas ce que tu fais avec Edenfield, mais je te conseille d’arrêter ça maintenant. » Sans plus de commentaires, Klaus s’éloigna, la guitare sous le bras.

Si, un temps, Clyde s’interrogea sur le comment du pourquoi une telle compréhension avait-elle pu être donnée à un inculte et paria telle que son meilleur ami, il revint vite au propre de la situation et s’engouffra dans la boutique. Seulement, quand il se répandit au milieu des rayons agencés avec un goût que trop féminin, il constata avec méfiance qu’Elliot n’était plus là.
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